(écrit le 30-12-2022 et le 3-1-2023 d'après plusieurs articles du Monde dont celui du 23-12)
(20-12-22)
Le parlementaire croate Mislav Kolakusic, avocat et ancien juge militant contre la corruption rappelle la réalité factuelle qui devrait interpeller tous les citoyens du monde sur le secret de fabrication du vaccin et lopacité sur lachat de ces injections qui ont été négociés par SMS entre Ursula von der Leyen et Pfizer, pour des milliards deuros.
« Le vaccin est un produit dont personne sur cette Terre hormis peut-être deux ou trois personnes ne sait ce quil contient. Tout ceci nest que secret et protection des brevets. Ne pensez pas quil existe un gouvernement ou agence européenne qui saurait exactement ce qui se trouve dans ce produit. Personne ne sait et personne nose le dire. [ ] Lachat de 4,5 milliards de doses du vaccin Covid-19 [ ] pour 450 millions de résidents de lUnion européenne est le plus grand scandale de corruption de lhistoire de lhumanité. »
La même année, le journal Le Monde publiait un article qui démontrait que Monsanto avait soudoyé des scientifiques pour co-signer des études dagrément écrites par des salariés de lentreprise. (1)
Sagissait-il de manuvres destinées à influencer les agences dévaluations et nos représentants politiques ? Je vous laisse juger...
Cest dans ce contexte quune autorisation temporaire dutilisation a été accordée jusquau 22 décembre 2022.
Mais finalement, le 2 décembre 2022, on apprenait que la Commission européenne avait accepté de prolonger lautorisation dutilisation du glyphosate jusquau 15 décembre 2023 (2)
Le motif invoqué mérite dailleurs dêtre souligné : lévaluation scientifique de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) ne serait pas rendue avant juillet 2023... Cette autorité n'est pas constituée de membres indépendants des Etats et de la CE, c'est tout dire
Quelques jours plus tard, le 19 décembre, lUE signait laccord de la COP 15 au côté de 190 États. Un des engagements de cet accord : limiter de 50% le risque de pollution par pesticide dici 2030. (3) Nest ce pas le comble de lhypocrisie ?
La puissance des lobbies, la faiblesse de nos représentants !
-4)
(Bref schéma sur la façon dont l'Europe devint criminelle et résista
à sa chute)
AMC le 26-7-16 ( à venir : " Le partage du Moyen Orient et le chaos
qui s'ensuivit ")
Les traités de Sèvres de 1920 et de Lausanne 1923, décidèrent
du partage du Moyen Orient au profit des grandes puissances, GB et France, avec
le soutien des USA et de la SDN, et celui implicite de l'URSS. Ils inaugurèrent
l'Europe criminelle, ce qu'elle n'a jamais cessé d'être jusqu'à
aujourd'hui.
Lénine sembla avoir eu l'intuition que la première guerre mondiale
faisait entrer l'humanité dans la dégénérescence
économique et la barbarie. Comme tous les épigones, il n'analysa
pas l'extrême capacité d'adaptation du capitalisme, et son savoir-faire
en matière de division des peuples entre eux. Il supposait comme tous
ses amis politiques que l'Europe s'effondrerait sous les coups de boutoirs d'une
crise économique, sans avoir besoin des masses, ou sous l'effet d'une
insurrection militaire " révolutionnaire " d'un parti communiste,
ce qu'il appelait une révolution sociale. Il provoqua cette insurrection
militaire en prenant appui sur une révolution réelle dont il se
méfiait, et fut à l'origine d'une des pires dictatures du 20ème
siècle. Elle participa à l'Europe criminelle.
Par compensation et pour la paix sociale, un salariat occidental relativement
aisé fut construit par le monde capitaliste au milieu d'un océan
mondial de misère, au moins pour un temps, le temps que les illusions
concernant l'URSS donnent d'autres dictatures, puis que les espérances
s'éteignent.
Le traité de Lausanne qui fit des concessions majeures à la Turquie
nationaliste pour faire accepter que les arabes soient dépouillés
du pétrole, entérina la " nation ethnique " mise en
avant par celle-là et ses conséquences ( son traitement de la
question arménienne par un génocide, puis de la question grecque).
Ainsi l'Europe renonça à l'idée de la nation issue de
la révolution française (la nation qui se construit autour de
principes que l'on veut pour tous, comme la république, la démocratie,
la justice sociale, l'égalité des citoyens, et non pas autour
des caractéristiques ethniques ou religieuses des citoyens). Elle promut
donc le principe de la nation ethnique qui eut les faveurs de la GB en Palestine,
en Inde, et trouva une application en Yougoslavie plus tard. L'Europe justifia
pour ce faire les déplacements et les " échanges " de
populations, ou pire le génocide.
Le Non-Dit ou la négation tentèrent d'éluder cette réalité.
C'est ainsi que le rôle des partis communistes fut de nier ce que fut
l'URSS et l'existence des goulags.
De même les nations européennes nièrent jusqu'à la
fin de la seconde guerre mondiale les camps d'extermination nazis. Tous les
partis politiques y participèrent. Il fallut la fin de la guerre pour
faire admettre l'horreur.
Cette Europe, issue des traités " de paix " de la première
guerre mondial, puis des exterminations des citoyens soviétiques et des
juifs, se substitua peu à peu à l'Europe dite des Lumières,
des Droits de l'homme, à l'Europe terre d'asile, à l'Europe porteuse
de la justice. Une dite démocratie parlementaire, antidémocratique,
se substitua à l'idée démocratique.
La deuxième guerre mondiale ne fit qu'aggraver ce qui précède
si l'on y ajoute les politiques meurtrières en Afrique. Les décolonisations
servirent de cadre à la poursuite du pillage avec l'aide de dictateurs
achetés grâce aux prébendes de " l'aide au développement
"
..
Poursuivant son chemin dévastateur, l'Europe fut immanquablement renforcée
provisoirement par l'effondrement de l'URSS. Elle se jeta dans les bras des
plus puissants holdings pour fonder l'Europe des holdings et non pas l'Europe
des peuples. Elle pratiqua la plus violente politique d'austérité
au profit des premiers.
Elle se dévoila totalement en refusant de secourir les réfugiés,
et négocia il y a peu, concernant les syriens, avec un apprenti dictateur
Erdogan (accord de Bruxelles 2016) sur la nécessité de ramener
les réfugiés d'où ils viennent, alors que Erdogan collabore
depuis longtemps de façon indubitable avec DAECH. Elle laissa mourir
en mer des embarcations de gens fuyant leur pays, livra et livre encore des
armes à l'Arabie Saoudite, lesquelles vont en grande partie vers DAECH.
Cette Europe se fit néanmoins accepter en distribuant des privilèges
sociaux, appelés " acquis " par les syndicats et partis de
gauche, sur la base d'une société de consommation construite à
partir des USA afin de substituer aux revendications sociales des revendications
de consommation (Stuart Ewen. La société de l'indécence
1976, Editions " le retour aux sources " de 2014). La lutte des classes
fut partie prenante de l'obtention de ces privilèges, tandis que tous
les marxistes semèrent l'illusion de la force d'un prolétariat
révolutionnaire en Europe. En réalité, le salariat occidental
avait été transformé en complice objectif des meurtres
de masse dans les colonies dans le cadre de la paix sociale, et avait bénéficié
des miettes que les compagnies pétrolières et minières
dans les colonies, l'industrie d'armement laissèrent à l'Etat
dit Providence pour les ditribuer.
Ceci n'a pu se faire qu'en l'absence d'une internationale des travailleurs,
et avec l'appui de l'URSS qui déclara au début des années
1940 que l'Internationale communiste avait achevé sa tâche
c'est-à-dire
la consolidation de l'URSS en tant qu'Etat prébendier sur les décombres
d'une révolution confisquée.
Ces privilèges sociaux furent donc obtenus sur la base de l'écrasement des peuples du Moyen Orient, et du Maghreb, et sur celle de la grande misère, provoquée par le capitalisme, des travailleurs et paysans du monde entier.
Ce salariat est aujourd'hui acculé à perdre tous ses privilèges
et tombe peu à peu dans la pauvreté. Mais 40% de ce salariat reste
acquis aux options les plus racistes, et au refus de l'immigration (laquelle
est la contrepartie de la misère semée par la colonisation)
Pour ne pas renoncer à ses privilèges, ce salariat est prêt
à accepter que soient créés encore plus d'emplois dans
l'industrie d'armement, dont l'objet est d'exterminer des peuples entiers. Aujourd'hui
des milliers de réfugiés croupissent aux frontières de
l'Europe, tandis que " la coalition " bombarde DAECH et surtout les
populations civiles. Ce salariat et ses organisations se contentent de dire
qu'on ne peut abriter toute la misère du monde (cf les propos de jais
de Michel Rocard) !
Ce salariat, n'est pas prêt à se mobiliser sérieusement
y compris pour sa propre défense, car il ne croit pas qu'il soit possible
de tout lui reprendre. Quelles que soient par ailleurs la volonté destructrice
des organisations syndicales et politiques pour perdre tous les combats. Au
pire il restera complice, au mieux il optera pour ce qu'on nomme " la démerde
", en laissant les jeunes aller au combat dans des circonstances où
ceux-ci n'ont pas grand-chose à apprendre des anciens qui ne comprennent
pas en général ce qui est arrivé, et le rôle dévastateur
de l'URSS.
Signe de ces temps de dégénérescence, une fraction infime et destructrice, mais révélatrice, des jeunes opte pour le suicide et sa mise en scène afin de devenir des héros. Qu'il s'agisse des attentats télécommandés par DAECH, ou d'actes de folie (l'avion qui va servir au suicide d'un aviateur, diverses vengeances .), dans tous les cas, il s'agit pour eux de rendre publique leur mort avec des dizaines d'otages, pour qu'elle fasse sens. Ce n'est ni la référence à un " verset ", ni l'appel à un ange protecteur, qui rassemble ces individus (comme le dit Birnbaum dans le Monde du 21-7-16), mais plus probablement le désir inconscient d'échapper à la terrible désespérance de l'individualisme outrancier de la société de consommation qui n'a plus d'avenir, en prenant des otages avec lesquels mourir face au public.
Prétendre et rabâcher, dans ces circonstances, que la seule issue,
est la révolution sociale des salariés, lesquels demeurent les
plus nantis de la terre contre leur bourgeoisie, relève du bavardage,
du délire, de l'imposture. D'une part personne n'est maître d'une
révolution sociale. D'autre part la première exigence est de construire
une solidarité internationale des travailleurs et des peuples, hors de
toute idéologie.
Agir pour imposer le secours aux réfugiés, pour exiger la fin
de toute guerre, constitue les prémices d'une solidarité internationale
entre les peuples, sans qualificatif idéologique.
Rappelons, pour ceux qui aiment Lénine, ce qui n'est pas notre cas, que
ce dernier avait vu juste en voyant dans les mouvements contre la guerre, ce
qui pouvait changer la société.
En même temps il serait nécessaire de poser des principes de base
:
-A bas tous les accords de libre-échange entre pays riches et pays pauvres.
-Aide à la restitution des richesses volées aux pays pauvres (mines
et matières premières)
-Financement par les pays riches, dans les pays pauvres, d'écoles, d'hôpitaux,
de routes, de chemins de fer
-Aide à la destitution des dictateurs
.
Sur le plan de la propagande, il convient sans doute de dénoncer inlassablement
l'oligarchie parlementaire, ce que gagnent les députés, les sénateurs
et les ministres, et demander leur démission et expulsion. Il convient
d'éclairer le sens actuel du suffrage universel, de mettre en pièce
les constitutions, et en bâtir de nouvelles. Mettre sur la table l'activité
des holdings et leur imbrication dans la guerre. Faire intrusion dans les mairies,
les permanences des partis et syndicats, non pour y faire de la violence mais
pour dire " Que faites-vous pour les réfugiés ? Que faites-
vous contre la guerre ?"
Faire campagne contre la guerre Telle est la tâche pour en finir avec
l'Europe criminelle.
En fait il n'en est rien. Ce sont de vains mots.
L'Etat de droit n'est défini nulle part, entre autres la séparation des pouvoirs et l'indépendance de la justice.
L'adhésion à l'Europe se fait sur des bases économiques et politiques. L'Etat de droit est passé sous silence.
En plus l'Europe ne s'est donné aucun moyens matériels, juridiques et financiers pour faire respecter un Etat de droit
Ce qui se passe avec l'Autriche, la Pologne, la Bulgarie, en sont les conséquences les plus logiques.
En clair l'Europe est loin d'être constituée d'Etat démocratiques. ça n'était pas l'objectif premier.
Les objectifs étaient stratégiques, et non-dits.
On en voit les conséquences aujourd'hui.
novembre 20
- L'Europe se doit de cesser toute intervention militaire au Moyen Orient et en Afrique (Yémen, sahara...)
-L'Europe se doit par une diplomatie forte, publique, faisant appel à la population, d'empêcher le massacre des populations à Idlib, en Libye...
-L'Europe se doit de donner son soutien à la demande pressante de démocratie des peuples en Algérie et au Soudan
-L'Europe se doit d'accueillir les réfugiés (entre autres dont elle a provoqué la fuite par sa politique de guerre...), de reconstruire les pays détruits pour y préparer le retour des migrants
-L'Europe se doit de s'inscrire dans un combat fort pour diminuer l'énergie utilisée, et pour faire cesser de produire des défoliants en tous genres
*Fin du nucléaire
* fin de tous les produits toxiques dans l'agriculture
*fin de l'industrialisation de la pêche
* fin de l'industrialisation de l'agriculture et de l'élevage
* limitation stricte des voyages en avion et remise en service des lignes de
chemin de fer intérieures
*taxation du kérosène
*mise des camions sur les trains
.....................etc
-L'Europe se doit de préserver l'eau, et de la faire re-nationnaliser,
re-municipaliser dans tous les pays européens
-L'Europe se doit d'être sociale
*alignement de tous les pays sur les acquis sociaux les plus élevés
*haut niveau des services de santé, et d'éducation
*protection et développement des services publics
(voir le livre de Noami KLEIN portant ce titre)
Ce dont avait besoin l'Europe du Capital, l'Europe qu'on nous a fourguée, qui n'est pas l'Europe des peuples, c'est non pas d'un super Etat, mais d'une tutelle d'un organisme de type financier (sorte de FMI) sur les Etats européens, autour de l'Allemagne, ayant des pouvoirs définitifs et exorbitants, appelé MECANISME EUROPEEN DE STABILITE ( MES). Le MES est indépendant du parlement européen, n'ayant pas à rendre compte de ses décisions, il est à la botte de la Commission européenne, qui est elle-même à la botte du grand Capital européen, dont il faudrait décliner les noms un à un. Le parlement français a ratifié le MES le 21-2-2012 avec, dit le Monde Diplomatique, "l'abstention bienvaillante des élus socialistes et écologistes".
Ce MES fait suite au TRAITE SUR LA STABILITE, LA COORDINATION ET LA GOUVERNANCE (TSCG) dans l'union économique et monétaire européenne, qui contient la "règle d'or" en matière budgétaire. Ce TSCG a été signé par 25 gouvernements de l'Union européenne le 1° mars 2012. On n'a encore jamais vu une telle unanimité parmi les Etats européens pour décider de se faire harakiri. Car le MES et le TSCG, ça n'est ni plus ni moins que la dictature de la grande finance au service des grands lobbies industriels, mais une dictature consentie. A ce titre, ça n'a pas fait de bruit. Les Etats d'Europe ont accepté de perdre toute initiative dans l'espace qui leur restait, à savoir l'espace économique et social, puisqu'ils avaient déjà perdu l'espace monétaire avec l'Euro. Ils ne garderont que l'armée et la police, et une justice contre les gueux... comme au 19ème siècle, avec en plus cette fois la nécessité de secourir ....les banques.
Pour satisfaire aux exigences des deux traités, il faut en finir non seulemen avec toute politique monétaire mais avec toutes les règles relatives à la fixation des salaires, en finir avec les retraites, les budgets sociaux, la santé, l'éducation, et la fiscalité !!!
L'arme de choix: la chasse à la dette publique, laquelle est le produit de la mondialisation.
Ses prémices furent l'Acte Unique Européen de 1986, porté par Jacques Delors, père de Martine Aubry (ne l'oublions jamais) et le traité de Maastricht de 1992. Toute la gauche s'est vautrée dans cette belle Europe qu'on nous préparait là. C'est là qu'il faut aussi trouver les origines du renforcement du Front national, qui, en tant que parti nationaliste ne pouvait accepter ce cadre, même si, en définitive, le FN apporte toujours sa caution à ce qui est nécessaire au grand Capital, comme la démolition de ce qu'il est encore convenu d'appeler "les acquis sociaux d'après guerre".
C'est là que l'on peut aussi percevoir les origines de l'asservissement provisoire (espérons-le) du salariat et des classes moyennes aux exigences du libéralisme économique le plus dur, car cet asservissement a été pensé et organisé par la gauche elle-même. Pourquoi ? C'est un autre débat.
A juste titre le Monde diplomatique souligne par la plume de Marc Jennar (MD de juin 2012), que les traités impulsés par Jacques Delors ont suscité une "puissante technocratie qui n'est pas tenue de rendre des comptes aux citoyens".
En France, le puissant appareil du PS, construit méthodiquement au travers de l'argent récolté dans les élections propres à la "démocratie" représentative, a largement supplanté celui du PCF défait par la chute de l'URSS. Cet appareil s'est impliqué dans la finance, dans les lobbies industriels et y a fait son trou. Il n'est évidemment pas prêt de renoncer à la mondialisation, et déploie tout son savoir faire pour détruire le sens et le contenu de ce qu'est normalement un "élu".
Mais alors que faire et que va-t-il se passer ? Les masses populaires viennent de chasser Sarkozy qui s'est fait le chantre des traités ci-dessus ! Accepteront-elles que le PS, et ses alliés PC et écolos (hélas), nous refasse le coup de Delors de 1982 à 1992 ? Le PS est aujourd'hui pris au piège. Les masses populaires jugeront sur des actes. Il faut dire NON à tous les traités européens, NON à l'Europe actuelle, NON à l'euro, et OUI aux initiatives venues de la base pour des comités populaires et d'usines qui se saisiraient pacifiquement des entreprises, des banques, des grandes surfaces, des moyens de transports... des organismes publics, pour le simple droit à la vie et à la justice.
(lire l'article du MD de juin 2012: "Deux traités pour un coup d'Etat européen" )
Fin mai 2012
En mai 2013, c'est le commissaire européen aux affaires économiques, OLLI REHN, qui dicte au nom de l'Europe, ce que la France doit faire ou ne pas faire, soit disant pour redresser la compétitivité de celle-ci, en réalité pour permettre à deux ou trois groupes économiques de tirer leur épingle du jeu dans la compétition internationale, et dans la guerre économique, car c'est la guerre.
François Hollande doit donc "réformer" les retraites, le marché du travail, en finir avec tout ce qui a pu ressembler à un code du travail, bientôt avec le SMIC, avec l'assurance chômage, avec le logement social, avec la formation professionnelle, avec l'école publique... tout y passera. Le capitalisme n'a plus besoin de la consommation de masse à ce stade de son évolution.
En conséquence Olli Rehn peut intervenir dans le cadre de la préparation du budget, et proposer des sanctions, si les objectifs ne sont pas conformes à ce qui est désiré par une Commission réduite aux grands loobys économiques.
Juin 2013
-Historiquement un service public n'a pas à être rentable, ou compétitif sur le plan économique. C'est l'Etat qui le finance pour partie en fonction des stricts besoins de la population, avec des ponctions obligées sur les entreprises
-Pour qu'il en soit bien ainsi, il devait y avoir une gestion tripartite: Etat, professionnels, usagers. Ces derniers étant exclus de la gestion par leurs représentations syndicales, la corruption s'est emparée des services publics, professionnels et syndicats s'arrangeant entre eux pour se faciliter la tâche dans la prédation du bien public. Un immense gaspillage a présidé à cette gestion. Et elle continue et prospère dans le passage des SP (service public) à l'entreprise privée.
-le capitalisme libéral s'est emparé de cette situation pour préconiser la "modernisation", c'est à dire l'introduction de la compétitivité et de la rentabilité dans les services publics, afin non pas de corriger la corruption mais de détruire les services publics.
-L'Europe s'est fait le chantre de la compétitivité dans services publics et de leur ouverture à la concurrence. L'Etat s'est ainsi débarrassé des services publics.
-Sont demeurés les EPIC (établ public à caractère industriel et commercial) tels que la SNCF ou la RATP. La destruction d'un SP est passée souvent par la phase transitoire d'EPIC: la Poste, EDF, Gaz de France, aéroport de Paris, France télecom... aujourd'hui ces SP sont devenus des SA ou des soc privées.
-Les EPIC ont toujours la garantie illimitée de l'Etat en cas de difficulté. Insupportable aux yeux de Bruxelles ! Et de toutes façons de plus en plus ingérable puisque le budget de l'Etat va être contrôlé par Bruxelles qui va limiter ses finances, donc les EPIC, dernière trace des SP, doivent disparaître (Le Monde du 22-9-12). Bien joué ! Même si l'Etat voulait soutenir, il ne pourra plus.
-Voilà ce qu'on appelle la modernisation.
-De la même façon l'AFPA (assoc pour la formation professionnelle des adultes) est en faillite (Le Monde du 21-9-12), victime de sa "rigidité": en termes "modernes" la rigidité signifie que l'AFPA est encore un organe de sécurité sociale. Or elle doit devenir moderne, c'est à dire adaptable afin de "conquérir des marchés". On ne fera plus de la formation pour les hommes, mais on adaptera les hommes aux besoins des entreprises !
Vous avez tout compris ? Alors réclamez vous encore de l'Europe !
le 21-9-12
Il faut sauver les banques, clament-ils, dont certaines couvrent explicitement la mafia, comme les banques espagnoles, et dont d'autres, les très grandes banques comme la Barclays, se sont livrées à d'énormes escroqueries sur les taux interbancaires et le LIBOR, de 2005 à 2007 et de 2008 à 2009.
Il faut sauver les banques et pressurer les citoyens ! Il faut faire plonger la population dans la misère ! Il faut en finir avec les droits sociaux, la santé publique.... Pourquoi ?? Pour que le Capital circule au mieux ! Et pour faire de la compétitivité !! Pour produire quoi et vendre à qui ?? C'est un délire: faire de la rigueur pour faire de la compétitivité, donc précipiter la crise économique. Ils sont tous fous mais ils croient au Père Noël...
Que feront-ils, s'ils retrouvaient de la compétitivité, selon les critères capitalistes ? Ils se tueraient entre eux pour vendre à ceux qui auraient encore quelque argent....
Les mineurs espagnols nous ont montré à Madrid que nous devons déclarer la guerre à ces seigneurs cyniques, pour en finir avec eux. L'Europe est un instrument d'asservissement, finissons-en ! Le pouvoir au peuple dans des Assemblées Populaires !
Le 13-7-12
L'Europe + l'OTAN + les USA ont voulu le Kosovo et pour cela ont créé des "nations" autour de l'idée "d' ethnie", en inventant des ethnies par exemple "l'ethnie musulmane". L'Europe s'est appliquée ainsi à digérer l'idéologie de Bush.
L'idée du Kosovo plaisait aux USA en vure de faciliter son implantation vers l'Albanie: base militaire oblige !.
L'Europe, en faisant semblant de plaire au peuple kosovar, martyrisé par les serbes, a en fait obéi aux demandes de l'UCK (Armée dite de libération du Kosovo), très fascisante, ne représentant nullement le peuple kosovar, de fabriquer un Etat sur des bases purement ethniques, sans consultation réelle des kosovars, et contre l'avis de l'Etat serbe.
En réalité les combats entre serbes et kosovars ont été tout aussi violents et injustifiables réciproquement: combats alimentés par la misère, la manipulation, la recherche du bouc émissaire, et des dizaines et dizaines d'années d'injustices de la Yougoslavie communiste.
Donc l'Europe a crée le Kosovo comme nation ! Et le monde occidental a enteriné. "Eulex" a été crée par l'Europe, comme mission civile européenne pour y "établir l'Etat de droit" ! Mais le nouveau Président de ce pays Behgjet Pacolli, magnat et ripou du bâtiment, s'est allié à son premier ministre Hashim Thaci, pour le pire. Celui-ci est dénoncé comme ayant organisé des trafics d'organes humains prélevés sur des serbes...par un rapport parlementaire suisse Dick Marty pour le Conseil de l'Europe ! Une commission d'enquête devra faire le point sur cette affaire crapuleuse !
Quel bel Etat de droit, quelle belle Europe !
(Les Monde du 26-2-11 et du 4-3-11)
A la faveur des révolutions dans les pays du sud de la méditerranée, des choses très graves sont enfin dites.
Moyennant 5 Mds d'euros par an versés par l'UE, Kadhafi (comme le roi du Maroc) retenait, rejetait, renvoyait dans le désert, enfermait les migrants noirs venus de l'Afrique noire, au mépris des conventions de Genève (qu'il n'avait pas signées) que l'Europe a signées: "interdiction de refouler les demandeurs d'asile". Sarkozy n'est pas le seul responsable d'une xénophobie insupportable, ni Marine Le Pen. C'est l'UE qui fabrique et entretient la xénophobie, en se cachant derrière la Cour Européenne des droits de l'homme qui n'a pas moufté !!!.
L'émigration était ainsi criminalisée alors que "le droit de quitter son pays" figure dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, dont l'UE se moque, puisqu'elle soustraitait le refoulement des africains ! (Le Monde du 25-2-11)
Quel bon élève ce Kadhafi ! Régulateur de l'émigration noire, tandis que le libre échange avec les pays d'Afrique ravage leur économie ! Inventeur avec l'UE du diable Ben Laden, cause de tous les maux contre notre belle civilisation ! Il va nous manquer !!
Il nous fallait bien un Kadhafi, comme d'un Ben Laden !
Et maintenant ? Si les populations d'Afrique déferlaient vers nous ? Après un siècle et demi de destruction méthodique des pays d'Afrique par les occidentaux, depuis 1885, ce serait justice si on partageait un peu le produit du pillage, et si on faisait quelque peu les frais d'une hécatombe possible de tous les dictateurs qu'on y a entretenus... Non ?
25-2-11
".... Depuis 1979, ils sont élus au suffrage universel, mais le système de rémunération a été conservé. Dans presque tous les Etats, parlementaires nationaux et eurodéputés ont la même indemnité de base : en France, 6.735 euros par mois (brut). Il ne sagit que de lindemnité parlementaire de base, à lexclusion des indemnités supplémentaires qui elles, sont fixées par le PE (voir annexe). (les indemnités ne sont aps soumises à l'impôt)
Ce qui veut dire aussi que les parlementaires européens ne gagnent pas tous pareil et quil existe même des différences importantes entre les pays. Des écarts qui augmenteront avec larrivée des députés issus des nouveaux Etats membres. Aujourdhui, lécart des salaires de base entre eurodéputés est de 1 à 4. En juin prochain, il va passer de 1 à 15. Une situation intenable auquel le Parlement européen a tenté de remédier en proposant un salaire unique.
Les difficultés commencent lorsquil sagit de fixer le montant. Une solution simple aurait été de fixer le salaire à la moyenne des salaires. La moyenne actuelle, ou la moyenne après juin, encore plus basse ? La proposition nenthousiasme guère les mieux dotés, qui préfèreraient un niveau fixe mais pas trop pénalisant pour eux. Cest la voie qui a été finalement retenue. En décembre 2003, le PE a donc proposé une réforme du statut deurodéputé accompagné dune proposition dindemnité unique, égale à la moitié du traitement de base d'un juge de la Cour de justice, soit de l'ordre de 8.500 euros mensuels".
(Plus tous les frais payés par l'Europe..)
Refus et statu quo....
"Sur la base de la proposition du PE, le salaire annuel de 732 députés représenterait de l'ordre de 75 millions d'euros".....
".......Il se prononce, selon les domaines concernés, suivant différentes procédures : la codécision, la coopération, la consultation, lavis conforme et lavis consultatif obligatoire. Si le pouvoir dinitiative concernant les propositions dactes communautaires reste réservé à la Commission, le Parlement peut lui demander de soumettre les propositions de textes qui lui semblent nécessaires. Pour les questions les plus sensibles (fiscalité, politique industrielle, politique agricole), le Parlement européen ne conserve quun avis consultatif. Pourtant, la multiplication des domaines concernés par la codécision a accru les pouvoirs du Parlement européen. Dans 43 domaines, le processus législatif repose sur le principe de parité selon lequel le Parlement européen et le Conseil ne peuvent adopter de législation sans lassentiment de lautre. La codécision a renforcé le pouvoir législatif du Parlement européen dans les domaines suivants : la libre circulation des travailleurs, le droit détablissement, les services, le marché intérieur, léducation, la santé, les consommateurs, les réseaux transeuropéens, lenvironnement, la culture et la recherche.
Ainsi, le Parlement européen a pu remettre en cause des projets de texte qui lui étaient soumis. Par exemple, il a rejeté le projet de directive sur le temps de travail, temps pendant lequel le salarié est à la disposition de lemployeur et doit se conformer à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles, sest prononcé en faveur de la fin de la clause de non participation à la semaine de 48 heures, dite "opt out", dans un délai de 3 ans et a insisté pour que le temps de garde soit considéré comme du temps de travail. ....
Quand le parlement a voté en 2002 le principe de stopper les relations économiques avec Israël, la commission n'a jamais appliqué cette proposition ! La commission fait ce qu'elle veut. Le parlement est là pour "engraisser" ses membres sur le dos des citoyens et les faire se pavanner...
(voir la rubrique "démocratie représentative" pour comprendre ce que l'Europe fait du vote des peuples européens)
(Nouvelles de France Musique, 8h, le 27-7-12. Info non reproduite dans le reste de la journée)
L'OFCE pense que la zone euro fait erreur en préconisant à toute force le principe de la règle d'or (pas de déficit budgétaire supérieur à 3% du PIB). Hollande, qui lui emboite le pas en France, ira droit dans le mur et aggravera la situation. C'est la récession qui est attendu avec cette règle qu'il faut repousser.
voir la rubrique sur la Grèce en 2015
(Le Monde du 14-3-15)
La maltraitance de l'Ukraine, qui est au bord de l'effondrement, par l'Europe, revêt un caractère particulièrement scandaleux après tout ce que l'on sait sur la façon dont le Grèce a été traitée par la Troïka...
L'Ukraine appelle au secours l'Europe en ce début de 2015. Certes l'Ukraine est dévorée par la corruption, mais des conseils citoyens pourraient y mettre bon ordre. L'Europe demande des réformes préalables à toute aide. Le gouvernement a triplé le prix du gaz pour une population déjà terriblement appauvrie, a augmenté de 70% le tarif du chauffage, a multiplié par 2,5 le prix de l'essence. On lui demande de baisser le montant des pensions déjà très faibles, alors que l'inflation a atteint 34,5% en février 2015.... et tout à l'avenant.
Les ukrainiens, même s'ils parviennent à exiger des réformes du gouvernement, pour leur propre compte, apprécieront-ils les diktats de l'Europe ?