Mercredi 29 octobre 2008
1. Premièrement,
si nous voulons sauver la planète Terre et sauver la vie et l'humanité,
nous sommes dans l'obligation de mettre un terme au système capitaliste.
Les effets graves du changement climatique, des crises énergétiques,
alimentaires et financières, ne sont pas le produit des êtres humains
en général, mais du système capitaliste en vigueur, inhumain
avec son développement industriel illimité.
2. Deuxièmement
: renoncer à la guerre, parce que les peuples ne gagnent rien avec les
guerres, seuls les empires gagnent. Ne gagnent pas les nations mais les transnationales.
Les guerres profitent à de petites familles et non aux peuples. Les milliards
de milliards de millions destinés à la guerre doivent plutôt
l'être pour réparer et soigner la Terre Mère qui est blessée
par le changement climatique.
3. Troisième proposition pour le débat
: un monde sans impérialisme ni colonialisme, où les relations doivent
être orientées dans le cadre de la complémentarité
et prendre en compte les asymétries profondes qui existent d'une famille
à l'autre, d'un pays à l'autre, et d'un continent à l'autre.
4. Le quatrième point est orienté sur le thème de l'eau,
qui doit être garantie comme droit humain et protégée de la
privatisation en peu de mains. Car l'eau est vie.
5. Comme cinquième
point, je veux vous dire que nous devons chercher la manière de mettre
un terme au gaspillage d'énergie. Nous sommes en train d'épuiser,
depuis 100 ans, l'énergie fossile créée durant des millions
d'années. Comme certains présidents qui réservent des terres
pour des automobiles de luxe et non pour l'être humain, nous devons mettre
en uvre des politiques pour freiner les agrocarburants et, de cette manière,
éviter la faim et la misère pour nos peuples.
6. Le sixième point est celui de la Terre Mère. Le système
capitaliste ramène la Mère Terre à une matière première.
Or la terre ne peut être comprise comme une marchandise : qui pourrait
privatiser ou louer sa mère ? Je propose que nous organisions un mouvement
international de défense de la Mère Nature, pour récupérer
la santé de la Terre Mère et reconstituer avec elle une vie harmonieuse
et responsable.
7. Le septième point du débat est constitué par le thème
central des services de base, c'est-à-dire l'eau, la lumière, l'éducation,
la santé qui doivent être pris en considération comme un droit
humain.
8. Comme huitième point : consommer ce qui est nécessaire,
donner la priorité à ce que nous produisons et consommons localement,
mettre un terme à la consommation (de masse ?), au gaspillage et au luxe.
Nous devons donner la priorité à la production locale pour la consommation
locale, en stimulant l'autosuffisance et la souveraineté des communautés
dans les limites permises par la santé et les ressources limitées
de la planète.
9. L'avant-dernier point est la promotion de la diversité
culturelle et économique. Vivre unis en respectant nos différences,
non seulement physiologiques mais aussi économiques -des économies
maniées (organisées ?) par les communautés et associations.
10. Soeurs et frères, comme dixième point, nous proposons le
Bien Vivre