Le 17-10-10
(Le Monde du 23-10-10)
Le 26-10-10
Les dirigeants syndicaux n'ont pas appelé à aller à l'Assemblée Nationale ou devant l'Elysée. Ils ont permis à Sarkozy de rester ferme et de gagner.
Certes les salariés ont fait l'expérience de leur force potentielle et de leur mobilisation
Les dirigeants syndicaux ont aussi permis au pouvoir de sanctionner très durement les jeunes avec la caution de la partie de la justice qui lui est lié.
2200 arrestations de jeunes ont eu lieu dans les différentes villes. Les voies les plus répressives ont été choisies. Il y a eu des condamnations à de la prison ferme, à de la prison avec sursis, à des contrôles judiciaires comme pour des criminels, à des pointages réguliers à la police, à des interdictions de manifester... etc. On se croirait dans un régime fascisant ! Et tout cela grâce et dans le silence des directions syndicales, consentantes face à cette chasse aux jeunes.
Les centrales syndicales, les partis, qui ont des sites internet, indiquent leur absence totale de propositions, leur pauvreté, leur refus d'utiliser le net pour unir, mobiliser, faire sauter le verrou du pouvoir. Ces sites sont la meilleure preuve de la caution qu'ils apportent à Sarkozy.
le 10-11-2010
Témoignage sur le 19-10-10: ....J'ai fait à G.. la manif
à l'envers pour la mesurer. La CGT faisait les 2/3 de la manif. Elle
contrôle manifestement le salariat fort bien, même si le nombre
des adhérents a baissé. Mots d'ordre, chansons, buvettes...
FO avait une toute petite pancarte sur le retrait, pas de banderolle. Autant
de monde que d'habitude mais avec les jeunes en plus.
Les nouvelles sur RMC le matin, très très intéressant.
Les "Grandes gueules" c'est tout et n'importe quoi, du plus facho
au plus proche des salariés en colère. Leur enquête, pour
ou contre les manifs, donnait 53% de contre !
Leurs propos:
-Annonce d'une véritable guerre civile depuis deux jours à Saint
Denis (cette ville si sympa où les gens sont en permanence dans les rues)
-Annonce d'une lettre de Fillon le matin même aux marins CGT de la
SNCM:on ne touchera pas à vos retraites et régimes spéciaux
. Du coup une engueulade terrible entre un facho des Grandes gueules et le responsable
CGT . Ce dernier en colère mais pas génial du tout.
- Rappel des positions traditionnelles des syndicats et du PS sur la nécessaire
augmentation de la durée de la vie active, alors pourquoi encadrent-ils
des manifs aujourd'hui ? (je réponds "pour contrôler les masses
de salariés, les fatiguer, les décourager")
-Le service d'ordre de la CGT, super, ça c'est au moins des gens responsables
(ben oui, ils protègent le parlement, dis-je)
-On a légiféré contre le port de la burka et de la cagoule,
ça ne sert à rien, les jeunes mettent des foulards et des capuches,
les mettent et les enlèvent à volonté, se transforment
alternativement en "casseurs" ou en gentils petits selon les rues
où ils se trouvent (dixit un CRS). Il faudrait légiférer
contre les fabricants contre tous ces trucs qu'on se met sur la tête (dit
ironiquement....)
-Normal que les lycéens soient investis par les casseurs, il leur faudrait
manifester sous l'égide de la CGT... (décidément !...ce
soir aux nouvelles de 22h, annonce de 56 jeunes arrêtés à
Lyon, tous lycéens et étudiants; pas de jeunes des banlieues..
lundi : 53 passaient déjà en comparution immédiate)
-La violence financière qui a fait perdre des milliers d'emplois est
bien plus grave que la violence des jeunes.... (clairvoyant celui-là)
-Constat répété des mensonges du gouvernement sur l'absence
de pénurie de carburants, hier lundi.
Ce soir 19-10 aux nouvelles tardives plus de 5000 stations fermées. Le
gouvernement va faire venir des camions et trains de l'étranger.
Guérilla urbaine à Lyon toute l'après midi (sans la banlieue),
à Nanterre également..
Rappel du collège brûlé au Mans (collège qui devait
être fermé par le Rectorat...)
Mobilisation inchangée au plan national
Même détermination dans les rafineries, la SNCF, même si
dans certains secteur ça semble baisser alors que d'autres se radicalisent
dans des boîtes
Les lycéens et étudiants annoncent des manifs pour jeudi
Que cherche le gouvernement ? C'est quitte ou double: ça casse et ça retourne au boulot grâce à son collaborateur la CGT; ou ça tourne à la guerre civile, à cause des jeunes et de la pénurie de carburants, à propos de laquelle le gouvernement et les préfets n'ont organisé aucune priorité pour les professions comme les infirmières, médecins, taxis...etc; ou le gouvernement recule, mais les dirigeants des syndicats ne veulent pas qu'il recule... sinon on irati au parlement, au sénat, à l'Elysée...
Le 24-10-10
"Quarante-cinq emplois supprimés à Amiens sur 393
Les quelques dizaines de salariés présents devant Carrefour voulaient
mettre en avant ce qu'ils considèrent comme une injustice à l'heure
où dans le cadre de la réforme des retraites, on leur demande
de travailler deux ans de plus.
« Après seulement trois ans de service dans le groupe, le directeur
général devrait pouvoir toucher une retraite annuelle de 500 000
euros sa vie durant », annoncent-ils sur le tract distribué
aux clients.
« C'est scandaleux ! », s'emporte Paul Leroux, délégué
syndical CFDT chez Carrefour.
Il dénonce les suppressions de postes dans le groupe. Il rappelle qu'il y a eu 7428 emplois en moins depuis trois ans chez Carrefour France, et 45 de moins à Amiens sur 393 : « Comment peut-on remplir les caisses des retraites quand on supprime autant d'emplois ? », s'interroge-t-il.
Selon les grévistes, la réforme des retraites n'est pas simplement injuste, elle est aussi inapplicable.
Les baisses d'effectifs entraîneraient des charges de travail plus importantes, et des conditions de travail dégradées. "
Le courrier Picard
dimanche 12 septembre 2010
Après une journée de manifestations massives le 7 septembre, les
directions syndicales ont tout fait pour que le mouvement social ne puisse pousser
lavantage, résultat des courses : seize longs jours au cours desquels
il ne doit pas cest du moins ce quelles espèrent -
se passer grand-chose, et surtout pas la seule chose qui pourrait faire plier
le gouvernement, à savoir le blocage du pays par la grève générale
Retraites : Y a-t-il dautre solution que la grève ?
Après une journée de manifestations massives le 7 septembre, les
directions syndicales ont tout fait pour que le mouvement social ne puisse pousser
lavantage, résultat des courses : seize longs jours au cours desquels
il ne doit pas cest du moins ce quelles espèrent -
se passer grand-chose, et surtout pas la seule chose qui pourrait faire plier
le gouvernement, à savoir le blocage du pays par la grève générale.
Ainsi, elles laissent le champ libre au jeu parlementaire et se comportent davantage
en supplétifs de la social-démocratie quen organisations
de défense des intérêts matériels et moraux de la
classe ouvrière et du salariat dans son ensemble. En agissant de cette
manière, elles oeuvrent non seulement à la démoralisation
de leurs propres troupes, à qui elles voudraient bien faire gober quil
est trop tard et que tout est bouclé, mais elles assurent également
leurs arrières, prises quelles sont dans le bourbier de la loi
Chérèque-Thibaut-MEDEF du 21 août 2008 sur la représentativité
des « partenaires sociaux » qui réserve des pactoles dargent
public à ceux qui oublieraient définitivement la lutte pour se
lancer dans la cogestion et lécriture des textes scélérats.
Ce qui se passe actuellement nest rien dautre que bonne vieille
méthode qui a fait ses preuves depuis 2003, celles des temps forts qui
encadrent des temps morts et qui, sans quon sen aperçoive,
trimbale le pays jusquà la trêve estivale ; dégueu
mais efficace
Pour la Fédération anarchiste, il est bien sûr capital dobtenir
dabord et avant tout le retrait du projet gouvernemental : en premier
lieu parce quil constituerait un premier coup darrêt à
la longue série de revers qua essuyés le mouvement social
ces dernières années, mais aussi parce quil permettrait
déviter laggravation prévisible de la contre-réforme
de 2010 : Fillon na rien annoncé dautre le 9 septembre en
confiant à lantenne de France 2 : « il faudra forcément
réaliser des adaptations au cours de la mise en uvre de cette réforme.
Il ny aura jamais de réforme définitive ». Nous voilà
donc prévenu-e-s ! Ce sera donc, graduellement, 63, 65,70 ,80 ans pour
lâge de départ avec 42, 45, 50, 60 annuités de cotisation,
le tout jusquà ce que mort sensuive à se faire exploiter
au travail ! Patronat et gouvernement nous préparent la retraite des
morts sous le regard passif et bienveillant des roitelets syndicaux et nous
serions pas en grève ?
Cependant, obtenir le retrait sans remettre en cause radicalement le lien des
conditions de ressources avec le travail reviendrait à sarrêter
au milieu du gué. Pour nous, anarchistes, qui militons pour légalité
sociale, conditionner le confort dune fin de vie à la durée
de laliénation au travail équivaut à prolonger tout
au long de lexistence les injustices dues à lécart
des salaires dont se sert le patronat pour asseoir sa domination sur le monde
du travail. Nous sommes donc partisans dune société doù
auraient disparu les parasites les plus nuisibles quait connus lhumanité
: le capitalisme et le relais politique chargé de le protéger
des mouvements révolutionnaires, à savoir lEtat flanqué
dune démocratie parlementaire. En ce sens, on peut dire que labolition
du salariat sera la fin des injustices de lactuel fonctionnement de la
retraite. Par la gestion directe de ce quil produit, lhomme sera
le mieux à même de mettre en place des systèmes de solidarité
tout au long de la vie, et pas seulement lors de la vieillesse, qui consisteront
à socialiser la part des richesses produites nécessaires à
ce quaucun sur la planète ne crève de faim, ne manque dun
toit, ne soit emporté par la maladie faute dun système de
santé, cest-à-dire exactement linverse de ce que réussit
à faire le capitalisme
Mais parvenir à ce résultat suppose que la bataille commence enfin,
que la lutte sorganise par la base, selon les modalités de lautonomie
du mouvement social, sur le principe des assemblées générales
souveraines et du mandat impératif et révocable ; la question
la plus importante nest donc pas de savoir combien de personnes seront
dans la rue le 23, mais combien ne reprendront pas le travail le 24.
Fédération anarchiste.
septembre 2010
Liens:: http://www.federation-anarchiste.org
On peut répondre au dernier paragraphe que l'auteur fait le saut étrange de l'organisation à la base..... à la grève générale immédiate... Donc le problème est résolue pour la FA Organiser à la base ne signifie pas que la base vote immédiatement pour la grève générale à quelques groupes épars.. Qu'elle organise donc à la base, elle-même, là où elle est, un salariat abusé, soumis depuis de trop nombreuses années à user ses semelles en manifs, dont le but est d'offrir un exutoire passager. Il faut du travail....patient et long
(ci-dessous ce fameux §
)"Mais parvenir à ce résultat suppose que la bataille commence enfin, que la lutte sorganise par la base, selon les modalités de lautonomie du mouvement social, sur le principe des assemblées générales souveraines et du mandat impératif et révocable ; la question la plus importante nest donc pas de savoir combien de personnes seront dans la rue le 23, mais combien ne reprendront pas le travail le 24.:"
Le film la Belle Verte met en scène différents personnages dont un SDF qui dit que pour obtenir satisfaction, il n'y a que la solution de manifester devant l'Assemblée Nationale et l'Elysée.... Tiens oui, pourquoi pas ? C'est bien là où ça se passe ! Mais il faudrait rompre le protocole classique et l'arrangement des parcours, où user ses semelles, avec la police. Cela veut dire "C'est à l'Elysée que nous allons, sans arrangement d'aucune sorte...". Que ferait le pouvoir avec deux à trois cent milles manifestants à Paris qui convergeraient vers l'Elysée ??
Mais si la population gagnait contre le pouvoir quel serait l'avenir des dirigeants syndicaux et politiques ??
(Wikipedia) 26-10-10
En France, la réforme d'Eric Woerth prévoit de relever la durée de cotisation à 41 ans et trois mois..... En comparaison, 30 annuités sont exigées en Angleterre, 35 en Allemagne, Belgique et Espagne, ou 36 en Italie. La Grèce prévoit de passer de 37 à 40 ans de cotisation[14],[15].
Attention toutefois, pour ces durée de référence, les pensions qu'on peut obtenir sont très différentes. Au Royaume-Uni, la retraite d'État de base qu'on peut obtenir au bout de ces 30 ans est de 116 € par semaine....
Confrontés à une quasi-faillite de leurs dispositifs hérités de l'ère soviétique, la plupart des pays d'Europe de l'Est vont devoir aussi les réformer. C'est le cas de la Roumanie où la durée de cotisation est de vingt-sept ans et huit mois pour les femmes, trente-deux ans et huit mois pour les hommes..... Elle va grimper, d'ici à 2015, à trente ans pour les femmes, trente-cinq ans pour les hommes.....
Alors qu'ils n'ont de cesse d'expliquer l'importance de réformer
> > rapidement un régime de retraite en déficit, les parlementaires
> > refusent donc d'être soumis au régime de retraite de
la majorité
> > des Français. C'est ce qu'ils appellent une réforme
"juste" paraît-
> > il ! A faire suivre à l'ensemble de votre carnet d'adresses.
Les
> > Français ont le droit de savoir ... Cliquez sur le lien ci-dessous
>
> > source : www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/2770/277000249.asp
> >
> > Checked by AVG - www.avg.com
On trouve notamment ce passage clé :
"Prolonger la vie active - À l'heure actuelle, la plupart des Européens
prennent leur
retraite avant d'avoir atteint l'âge légal de départ. S'il
était possible de relever d'un
an l'âge effectif du départ à la retraite sans augmenter
les droits à pension,
l'accroissement prévu des dépenses de pension baisserait de 0,6
à 1 point de
pourcentage du PIB en 2050. Ainsi, un relèvement d'un an de l'âge
effectif de la
retraite permettrait d'absorber environ 20 % de l'augmentation moyenne prévue
des
dépenses de pension en 2050. Les États membres se sont engagés
à retarder les
départs en préretraite et réforment actuellement les régimes
de préretraite et les
politiques en matière de marché du travail et favorisent le vieillissement
actif (23).
Dans de nombreux cas, cependant, le rythme des réformes est trop lent
pour atteindre
les objectifs de Stockholm et de Barcelone en ce qui concerne le taux d'emploi
des
travailleurs âgés (50 % en 2010 contre 38,5 % aujourd'hui) et
pour permettre de
relever de cinq ans l'âge effectif de départ à la retraite
d'ici à 2010."
20-10-10
Mesdames, Messieurs,
Si la situation que les français vivent est plus qu'alarmante, et ferait
plutôt pleurer, il faut reconnaître que ceux qui prétendent
les défendre, et entre autres les élus dits de gauche, ressemblent
parfois à des bouffons
Après avoir acquiescé à l'exigence
des dirigeants syndicaux, vos amis, de nous faire battre le pavé dans
toutes les villes de France pendant près de deux mois, sans jamais aller
à l'Assemblée Nationale, et à l'Elysée ensuite,
alors que les députés débattaient de ce contre quoi on
manifestait, vous trouvez le moyen d'aller à quarante le 23-11, devant
l'Elysée
.lorsque la loi est votée !
Vous préférez sans doute vous ridiculiser à 40, après
le vote de la loi alors que nous aurions pu, à 200 ou 300 milles, faire
reculer les députés à l'Assemblée Nationale même
Soyons clair, vous avez tout fait, avec vos compères dirigeants les
syndicats, pour que les députés tous compromis puissent faire
leur sale travail en paix. Vous nous avez contenus jusqu'à ce que la
loi, qui met en cause un des plus vieux acquis sociaux, soit votée. Puis,
en catimini quasiment, vous endossez votre écharpe tricolore, vous vous
déguisez, pour, dites vous, aller demander à Sarkozy qu'il ne
promulgue pas la loi votée. La démarche est déjà
en soi un acte de perversité politique et d'humour noir, mais le comble,
c'est que vous ne demandez même pas la non promulgation !
En effet on lit dans la presse ceci, après l'entrevue à l'Elysée
: Mme Buffet a déclaré à la presse: "on a eu la confirmation
d'une volonté de ne pas négocier", "ça a été
dit très clairement ".
Autrement dit, vous avez encore demandé à ce cher Sarkozy de "
négocier " !! Et non pas de ne pas promulguer la loi ! Mais de qui
vous moquez vous ???
Et certains d'entre vous, pour faire face à la colère sourde
des salariés et du peuple, tentent maintenant une diversion supplémentaire.
Politis et le Parti de Gauche nous convient à une pétition pour
demander aux députés, ces mêmes députés que
nous n'avons jamais délogés de l'Assemblée Nationale, grâce
à vous, d'agir pour obtenir un référendum sur la question
de la " réforme " de la retraite. Que demande ce texte au final
: " Arrêt immédiat de la procédure d'adoption, demande
d'un référendum selon l'article 11,
pour contraindre le
Président de la République à ouvrir un débat
.
en vue d'un choix de société éclairé et transparent
"
Il y a déjà 90000 signatures, preuve que les salariés sont
susceptibles de se saisir de tout pour manifester leur colère, mais qui
négociera si la pétition est prise au sérieux ? Les mêmes
que ceux qui nous ont fait battre le pavé !! Avec tout l'argumentaire
rebattu sur la crise, le déficit public que tout pays capitaliste sait
fabriquer, et la sauvegarde de la zone euro. L'obstination à ne pas demander
" le retrait pur et simple " et à ne pas vouloir nous appeler
maintenant devant l'Elysée à plus de 200000 et non à 40,
fait poser la question " Comment veut-on encore nous distraire de l'essentiel
? "
Prenez garde, vous payerez très cher une colère décuplée,
le jour où tant de manigances seront analysées et condamnées,
et que les salariés et le peuple auront finalement compris que vous êtes
les meilleurs défenseurs du système, sous le déguisement
de vos discours de combat..
Soyez sûrs de mon indignation la plus profonde
A..
La stratégie syndicale complète ce que la gauche est au capitalisme: une béquille.
Aujourd'hui, alors que l'Europe constitue un char d'assaut contre les salaires, l'emploi, les codes du travail, les syndicats se battent non pas pour la défense de l'emploi et pour le maintien des salaires ou leur augmentation, mais appellent à faire la grève "pour l'ouverture de négociations".... et demandent des "repreneurs" en cas de fermeture d'une entreprise ! Sous entendu, s'il n'y a pas de repreneur, on acceptera la fermeture ou la pert des emplois. On ne peut mieux faire soit pour excéder les salariés ou pour les faire fuir. En tous cas c'est une compromission avec les patrons.
En Espagne le 19-2-12, alors qu'il y a un million de gens dans les rues pour défendre le code du travail, les syndicats demandent des négociations... plutôt que la confrontation ! Leurs revendications sont dirigées non pas vers l'Etat, mais vers les salariés !! Comme si la question du code du travail pouvait se négocier !! Quand les salariés passeront-ils par dessus bord leurs directions syndicales ??