juillet 2024
Brillant, relativement culitivé, beau parleur, il fait partie de ces hommes politiques issus du Parti Socialiste, ayant appris leur métier dans le travestissement dans tous les domaines: fou de pouvoir avec un discours humaniste et l'art de la formule, mais opportuniste en diable. Converti dans les années 80 dans le PS à la nécessité de justifier le capitalisme et d'y faire ses armes. Mitterand est passé par là et a approfondi le tournant du PS vers la gestion par la gauche des affaires financières et économiques de l'Occident.
Faisons un petit écart dans l'histoire. Au Congrès de Tours de 1920, les bolchéviks rejettent les partis social-démocrates (PSD) vers la bourgeoisie, et fondent les partis communistes sur la division du monde salarié. Repoussant le pouvoir à la base, les soviets, comme leurs adversaires bolchéviks, les PSD rejettent la dictature de l'appareil et les dérives dictatoriales, et s'engoufrent dans le réformisme qu'ils confondent peu à peu avec la gestion du capitalisme qui leur est offerte, mais avec des réserves. Ils continuent de se dire socialistes..(1)
Il faudra les années 80, et l'acceptation de la "mondialisation" (désintermédiation et libre circulation des capitaux) pour que les partis socialistes fassent le saut vers la gestion proprement dite du capitalisme. Mitterand est l'un de ces hommes là, avec Mauroy, Fabius, Rocard, Delors, ....Valls, Macron.....
Au début ils veulent peut être gérer honnêtement, mais l'apprentissage du pouvoir permet d'entrer dans le savoir faire de la dissimulation, du mensonge, du discours mensonger, de l'opportunisme... Macron après Valls, trop sectaire, fait merveille.
Il va illustrer une manière de gouverner. Se croire les mains libres pour agir selon son bon vouloir, en utilisant les failles de la démocratie, c'est à dire l'absence de contrôle par les citoyens. Se faisant, après les 30 glorieuses, où tout s'est touvé faussé (mais c'est un autre problème), le type d'homme ci-dessus va faire merveille, à une époque où la gauche n'a plus de substance, ou perd ses dernières substances;.. Il prend la tête du récit mensonger de la politique et couvre la corruption .
L'avantage pour des hommes comme lui, par rapport à la droite, est la connaissance du milieu, des syndicats, du PCF, du PS, de la division comme principe de rapports à gauche et de partage des pouvoirs
(1)Sur le rejet des soviets, le parti social démocrate allemand enverra la police contre les conseils ouvriers qui se forment en 1919-20 lors de la tentative de révolution en Allemagne. En URSS les bolcheviks transforment les soviets en organes administratifs en les privant de leur pouvoir à la base.
Les PSD se disent réformistes. Cette question est importante. S'agit-il de gérer le capitalisme ou d'obtenir des réformes, par la lutte politique, visant au mieux être social et humain de la population ? Dans l'idéologie bolchévique, cette nuance d'importance n'existe pas. Le réformisme est condamné quel qu'en soit le contenu. Jaurès était réfomiste dans un sens révolutionnaire, disait-il. Le débat est ouvert .
Qui donc est Benalla ?
Le 18 juillet 2018, les journalistes du Monde ont identifié un certain Alexandre Benalla sur des vidéos prises pendant la manifestation houleuse du 1er mai. Place de la Contrescarpe en plein Paris, on voit l'homme interpeller deux jeunes très violemment ... Il ne s'agissait pas d'un CRS mais d'un proche du couple Macron. Ce dernier et Benalla font du vélo ensemble. Benalla est reçu à l'Elysée. Il est en plus un adjoint au chef de cabinet du Président : un homme au cur de lÉlysée, donc. La façon dont il a été nommé relève d'un flou artistique total. On ne va pas s'y attarder. La "gauche" parle, avec cette "nomination", des risques de police parallèle au service de l'Elysée.
Le 20 juillet 2018 Benalla est placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête judiciaire qui va suivre. On lui découvre en septembre un selfie avec une arme pendant la campagne présidentielle de 2017. On apprend que Benalla a bénéficié de passeports diplomatiques et qu'il ne les a pas rendus. Il aurait beaucoup voyagé avec, dont au Tchad...
Sa vie politique est rendue publique. En 2012, il faisait partie de l'équipe de sécurité de la campagne de François Hollande. Puis il est engagé comme directeur de la sûreté, après avoir fait partie bénévolement de la sécurité de "En marche" durant la campagne présidentielle en 2017. Après l'élection d'Emmanuel Macron, il est engagé comme chargé de mission par le cabinet présidentiel.
Les infos pleuvent de tous côtés après sa garde à vue. Il aurait un statut très privilégié auprès de lElysée. Un luxueux appartement de 300m2 avec un budget travaux de 180 000 euros, une voiture de fonction ou encore salaire de 10 000 euros par mois : le protégé du Président aurait bien des avantages. LOpinion (journal neolibéral de droite, proche de Bernard Arnault), a indiqué que le chef de lEtat a une si grande confiance en lui quil lui confie même les clés de sa résidence au Touquet de son épouse Brigitte. « Ses compétences ne sont sans doute pas la bonne explication : Benalla avait des fonctions subalternes, mais il vivait dans l'intimité du couple présidentiel", a révélé une source proche du Président. Racontars ou pas, ça n'a pas été démenti.
Le 5-11-21 Benalla est condamné en 2021 à un an demprisonnement ferme et deux ans avec sursis pour avoir usurpé la fonction de policier. Il était équipé d'un casque des forces de l'ordre.. Il fait appel. Le 14 décembre 2021, Alexandre Benalla et son épouse sont placés en garde à vue, dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de corruption autour d'un contrat de sécurité signé entre l'oligarque russe Iskandar Makmudov et l'ancien gendarme Vincent Crase......
Le 27 janvier 2023, Alexandre Benalla devait être jugé en appel pour violences. L'audience a été renvoyée à juin 2023 pour des raisons de santé.
Pour résumer, Benalla apparait être une sorte d'aventurier, extravagant, exercé à la violence, ayant des relations douteuses...
Le personnage plaisait au Président Macron !
La découverte récente de l'implication de Macron dans l'installation
de UBER en France, et sa façon de procéder, éclaire un
peu plus la personnalité de ce dernier, et ses méthodes de gouvernement.
L'entreprise UBER !
Grace aux centaines de milliers de documents internes (messages, mails, documents)
livrés par un ancien responsable du lobbying d'UBER, Mark MacGann, devenu
lanceur d'alerte au Guardian, à des journalistes d'investigation, nous
pouvons savoir comment l'entreprise américaine UBER s'est implantée
et a prospéré en Europe et en France et le rôle particulier
qu'y ont joué des hommes politiques, comme Macron quand il était
Ministre de l'économie sous la présidence de HOLLANDE entre 2012
à 2016 .
Plusieurs pages du journal le Monde y sont consacrées depuis le 12 juillet
2022. Les faits, les dates, les courriers, les compte- rendus, les témoignages
sont donc très précis.
Quel était l'enjeu de l'implantation de UBER ? Sous couvert de
permettre à tout un chacun de devenir chauffeur occasionnel au volant
d'une voiture, il s'agissait plus généralement de permettre de
travailler sans statut, sans contrat précis, sans horaires, à
titre individuel, hors salariat
Pour des milliers de petites mains au
profit d'une entreprise UBER , ou d'une autre, qui prenait des commandes de
toutes sortes: transport d'individus d'un lieu à un autre, livraison
de paquets, commandes de repas, réparations... ou tout autre service
de natures très différentes..... Très exactement il s'agissait
de mettre en cause le salariat et ses droits acquis, en faisant croire à
la liberté du travail, et à des possibilités nouvelles
de faire de l'argent. Ce qu'ont pu croire un certain nombre de jeunes aventureux
et épris de "liberté"
Les petites mains en question venaient avec leur voiture, leur fourgonnette,
leur moto, leur vélo (!) prendre la commande, l'exécutaient comme
ils l'entendaient et étaient payées au service rendu, par UBER.
Ils n'étaient pas salariés, n'avaient pas de fiche de paye, pas
de couverture sociale, agissaient hors de tout cadre légal, sauf à
devenir "auto-entrepreneur" (!). Il s'agissait de déréguler
complètement le secteur des transports et ce qui restait du code du travail,
en instaurant "la liberté du travail"..
UBER s'installe en France dès 2011. Les protestations sont immenses,
entre autres chez les chauffeurs de taxi. Cela occasionne une loi imprécise,
la loi Thévenoud de 2014 sensée encadrer les conditions pour devenir
chauffeur.
MacGann précise que UBER faisait valoir d 'énormes opportunités
économiques,. Tout dépend pour qui. Pour les entreprises de type
UBER cétait des possibilités de profits immenses; pour les
gouvernements cela pouvait permettre den finir avec des conflits salariaux
avec les syndicats. Par contre pour les «petites mains » ça
n'a pas été le cas : "Il était clair que nous
avions vendu un mensonge à tout le monde". Mais le discours opportuniste
a fait illusion et a "pris". Macron ne s'y est pas trompé.
Les documents en question révèlent donc le rôle personnel
joué par ce dernier dans la protection de l'implantation d'UBER en France:
rendez-vous très fréquents avec le PDG Travis Kalanick, qui est
un personnage très controversé ( scandales de harcèlement,
conflits avec ses actionnaires), mais qui noue des relations "d'amitié"
avec Macron. Celui-ci aurait été fasciné par l'individu
et y aurait vu un « double ». Rencontres une fois par
mois. Macron va suggérer des décrets d'application dune
loi ad hoc. En effet , il est pour les activités de UBER qui, selon lui,
vont créer bp d'emplois. C'est le critère mis en avant. Il salue
en UBER des innovateurs, et se refuse à interdire leurs activités.
Une rencontre confidentielle est préparée le 1-10-2014 avec UBER
pour discuter de la loi qui vient d'être votée et qui a pour but
officiel d'entraver les activités de UBER. Mais le travail en franc tireur
de Macron consiste à "contourner la loi" . En effet Macron
affronte en douce l'hostilité du gouvernement au complet contre UBER
(outre les termes imprécis des décrets d'application, il conseille
à la DGCCRF d'être "moins conservatrice" dans ses appréciations,
idem auprès des préfets...) et oeuvre en secret pour le compte
de UBER.
Les révélations de "UBER files" (les multiples écrits
étudiés par les journalistes d'investigation) provoquent la stupeur.
Macron a donc oeuvré en coulisse à Bercy pour défendre
UBER et l'aider dans ses initiatives sans que le gouvernement d'alors le sache
et contre son avis.
Comment est-ce possible ? Macron interrogé sur son comportement en 2022
a vertement réagi en disant qu'il ne reniait en rien ce qu'il avait fait,
et qu'il a eu raison. La preuve: les petites mains existent toujours et ont
une activité
. certes mieux encadrée. Il n'a pas nié,
il n'a pas attaqué en justice les grandes pages du Monde du 12 juillet,
puis du 13, et des 14 et 15 juillet....qui donnent des détails sur la
façon dont les choses se sont passées. On renvoie donc le lecteur
à ces pages où on apprend aussi que les Pays Bas ont été
un allié fiscal de UBER.
La riposte violente de Macron est certes la meilleure défense, mais il
est étonnant que les choses en restent là tant son comportement
avec UBER est révélateur d'un personnage sans scrupule, qui joue
de sa fonction, manie un discours officiel en contradiction avec son activité
réelle, n'est pas gêné de tromper ses collaborateurs, aime
apparemment les situations équivoques et les personnages troubles.
Ses rapports avec Travis Kalanick font penser de suite à ceux qu'il entretiendra
avec Benalla en tant que Président de la République.
Macron n'entretient pas seulement des rapports importants avec les hommes d'argent
et les banques, comme on le dit, mais il aime les personnages qui ont des rapports
limites avec la loi. Il a toutes les caractéristiques du voyou malin
et bien élevé qui se trouve aussi bien en eau trouble que dans
des fonctions de responsabilité. MacGann, le lanceur d'alerte, voyait
en Macron un homme talentueux.
Précisons tout de même que UBER arrivait à point nommé
dans un système économique libéral qui rêvait d'en
finir avec toutes les règles admises du droit du travail. UBER avait
l'avantage de plaire à la fois aux libéraux et à des jeunes
réticents face au salariat, et ignorants de son histoire, qui ont imaginé
faire affaire avec une "liberté totale du travail", voyant
dans les règles en vigueur uniquement un aspect bureaucratique et tatillon.
Naturellement, les premiers moments passés, ils ont vite déchanté,
quand ils ont compris tout l'intérêt d'une couverture sociale,
et qu'ils n'ont pu engranger les sommes d'argent qu'ils espéraient.
ACTUALITE DE LA METHODE UBER
-juin 2022 : on manque d'enseignants, Macron propose que les chefs d'établissements
recrutent eux-mêmes des contractuels pour enseigner, après un entretien
de 30 mn.....!
-Au 12 août 22, une expérience vient d'être tentée
de recruter des réservistes (18 à 61 ans) de la police nationale
selon la méthode UBER. Après une formation de 15 jours, ils pourront
tous porter des armes. Il faut 12 mois en théorie pour former un policier.
Les adjoints sont formés en 3 mois
-on étudie la méthode UBER adaptée aux médecins!!!!
on a déjà tenté la télémédecine
Les réserves sont plus que vives. Que reste-t-il de tout cela ?
Les objectifs de UBER et tout ce qui y ressemble sont connus..Faire prévaloir
une méthode du "tout marché": répudier le travail
salarié, se moquer des acquis sociaux, du code du travail comme des entraves
à l'emploi. Une couche de citoyens peut patager cette vision du monde
purement opportuniste.. Ainsi on voit des centaines de jeunes, et moins jeunes,
rrefuser les CDI quon leur propose, dans la restauration par exemple,
dans la santé
. pour préférer des CDD : sen
aller quand on veut, rester libre, ne pas travailler tout le temps, profiter
de lexistence de lassurance chômage pour prendre des vacances
payées, voir ailleurs si cest plus intéressant
etc
(le Monde du 26-19-22). Cest la mentalité UBER qui napprécie
pas les acquis pour ce quils sont mais pour lutilisation quon
peut en faire de façon opportuniste. Les membres du gouvernement et du
patronat ne sy sont pas trompés, et paradoxalement vis à
vis de la mentalité Macron, proposent de chasser de lassurance
chômage tous ceux qui refuseraient un CDI. Ce dernier était la
panacée il y a plusieurs années en arrière quand le pays
ne manquait pas de main doeuvre. Des contractuels mendiaient des CDI !!
Cest ce quon appelle aujourdhui le refus du travail, et plus
généralement la dévalorisation du travail
.
C'est ni plus ni moins une perversion des mentalités fondée sur l'inculture et la facilité, mais qui coûte cher le jour où ces citoyens ont des problèmes de santé ou d'accident du travail.
Macron en a fait ses choux gras.
Sa méthode de gouvernement: faire ce que bon lui semble, lui et ces amis de la finance, des laboratoires, des lobbys, et se cacher derrière des structures vides de contenu pour justifier les décisions prises: conseils scientifiques, agences en tous genres, cabinets de conseils et autres....
L'analyse succinte ci-dessus n'est pas inutile pour tenter de comprendre comment, quelques années après UBER, Macron, face à un virus inconnu, le Covid 19,. a imaginé une politique sanitaire imitée de la Chine, pire que le virus lui-même. Il a vu immédiatement l'opération financière du siècle à saisir, avec un discours "scientifique" dont il a imaginé les contours, ayant une bonne connaissance des labos et de leurs actionnaires, et des banques qui leur étaient liées.
Il n'a pas cherché à faire soigner, à faire prévenir
des effets les plus nocifs du virus. Il n'a vu que l'opération financière
à venir.
Il a en effet su utiliser rapidement, avec quelques médecins opportunistes,
la bonne réputation des vaccins d'après guerre, et leurs caractères
d'acquis, pour faire d'un nouveau vaccin conçu à la hâte
("l'urgence sanitaire") l'arme de guerre contre une maladie qui allait
prétendument, grâce à l'OMS, et son sponsor Bill Gates,
tuer des millions de gens.
Et pour ce faire, il a conçu le rôle d'un Conseil scientifique "indépendant" en 2020 à ses côtés pour faire "sa" politique sanitaire à propos de la crise du Covid.
On ne va dire que quelques mots sur le Conseil Scientifique. Ce dernier
dit scientifique et "indépendant" lié à
l'état d'urgence, doit se dissoudre fin juillet 2022 pour laisser place
à un autre.
Une chose est au moins sûre, l'état d'urgence est levé.
Nous n'avons pas, pour l'analyse qui suit, recours à des journalistes
d'investigation. Nous faisons des hypothèses à propos des articles
et infos lus dans la presse, principalement le Monde.
Ce Conseil constitué le 10 mars 2020 fut composé de 16 médecins
(en majorité) sans envergure, leurs noms sont largement inconnus.
Ils sont tous nommés par le Président de la République
par décret , et non pas désignés pour leurs qualités
professionnelles par leurs pairs et des personnes indépendantes. Ils
sont donc choisis comme "macronistes", puis nommés.
Contrairement à ce qui a été dit, ce Conseil n'est donc
pas indépendant, il est aux ordres.
Ce Conseil ad hoc semble donc avoir donné l'assurance au départ que ses membres ne rueraient pas dans les brancards quand ils seraient malmenés par les médias et les réseaux sociaux ou par le gouvernement lui-même. Sa garantie de sérieux était le silence !!
On devine pourquoi le docteur Raoult, pressenti pour ce Conseil, l'a quitté au bout de 2 semaines... Des" bénis oui oui " aurait-il dit . Nous saurons un jour exactement comment les choses se sont passées. Il est bien dommage que le docteur Raoult se soit comporté par ailleurs comme un mandarin et ait eu des choses à se reprocher dans la gestion de la médecine. On est ainsi privé d'un témoin important des évènements de la période.
Il s'avère donc que au nom des avis du Conseil dit "scientifique
indépendant", Macron fera exactement ce qu'il voudra, sans que le
Conseil ne fasse publier de protestation sur une dite mauvaise application de
ses avis.
Il est écrit dans les nombreux articles, dont celui du Monde du 23-7-22,
que le Conseil était pour le doliprane comme seul soin possible, pour
le confinement (imité de la Chine), avec le génial professeur
Neil Ferguson (RU) dont la réputation n'est plus à faire. Il était
également pour le couvre feu en 2020. Macron se serait également
alors exécuté !. Un Conseil scientifique qui se prononce pour
un confinement, c'est possible, mais pour un "couvre feu", c'est inquiétant.
Un "couvre feu" est une mesure politique qui relève du ministère
de l'intérieur. Le conseil a servi de paravent pour justifier un couvre-feu..
Quantité d'écrits y voient une dérive despotique et antidémocratique.
On sait que les défenseurs des droits se sont récriés au
nom de la démocratie.
On sait également que le gouvernement Macron réunissait une sorte de "conseil de guerre" chaque semaine, dont les débats restaient secrets, sur la conduite à tenir face à la crise sanitaire. L'état d'urgence justifiait cela, disait-il . On nous a fait croire que nous étions face à un danger semblable à la guerre; d'ailleurs le mot guerre a été prononcé. L'actuelle guerre en Ukraine rend la comparaison grotesque, tant l'épidémie de covid 19, même grave pour certains, n'a rien eu d'une guerre. C'est le manque de lits et de personnels, voulu et organisé par les divers gouvernementds depuis longue date (dans une perspective de privatisation), qui a rendu la situation catastrophique pendant certains mois. On a fait passer l'état déplorable dans lequel se trouvaient les hôpitaux, pour une situation déplorable due à la maladie... En 2019 l'état de la situation dans les hôpitaux était clairement établie dans des documents qui n'ont pas été contestés
Il y a de plus, et entre autres, beaucoup à dire sur la façon dont les morts du covid ont été décomptés à partir des chiffres donnés par les hôpitaux et les Ehpad. Ces derniers furent particulièrement problématiques, et utilisés en vue de noircir le tableau, mais ça n'est pas notre objet ici. Nous savons qu'il y a eu des morts.... mais pas autant qu'on le dit, dus surtout à l'absence de soins, à l'intervention trop tardive, à l'état de l'hôpital, à la comorbidité accélérée par le virus...
A la veille de nommer un nouveau conseil "indépendant" en
juillet 2022, aucune évaluation de l'activité du premier Conseil
encore actuel en juillet, n'a été rendue publique sur son expertise
sanitaire , ... entre autre par le Conseil d'Etat.
Ce Conseil dit scientifique, a-t-il joué ces deux années, 2020
et 2021, le rôle attendu par le public ? Un article du 14 et 15 juillet
du Monde en doute. D'une part il n'y a jamais eu le point de vue, dans ce Conseil,
des Associations de patients, pour faire valoir au moins les attentes et les
résultats des "soins". D'autre part il y a eu multiplication
des expertises, venues de toutes parts, de groupes de médecins opposés
entre eux, ce qui a permis au gouvernement de choisir ce qui l'arrangeait le
mieux . "Le gouvernement n'a jamais clarifié à quels degrés
il prenait en compte les avis du conseil". Le gouvernement faisait
confiance, à partir de janvier 21 à des "visiteurs du soir",
dit l' article, qui envoyaient des notes régulièrement. On parle
même de rupture entre Macron et le Conseil scientifique ces derniers mois.
Il est demandé aujourd'hui que tous les avis soient rendus publics.
Qui étaient ces visiteurs ? Macron n'aurait-il pas pris ses avis
essentiellement auprès de Pfizer/MacKinsey, dont on a appris le
rôle fin 2021, et ... Cap Gémini dont on vient d'apprendre
le rôle début juillet 22, y compris dans la politique sanitaire
?
C'est le sénat qui révèle le rôle de la société privée Mac Kinsey ( le gouvernement français a eu recours à ce cabinet de conseil pour les questions logistiques de la campagne de vaccination contre la Covid-19.Polémique car cela a coûté des millions d'euros au contribuable sans retour en impôts, pour un résultat peu probant) en faveur des vaccins, laquelle les a préconisés très vite. Le gouvernement en accord avec l'Ordre des médecins "donnait l'ordre" aux médecins de ne donner que du Doliprane aux malades en attendant le vaccin, et décriait avec une violence extrême, pas seulement les soins du docteur Raoult, mais ceux de tous les médecins naturopathes, homéopathes, ou simples généralistes honnêtes, en recommandant de jeter aux orties..... entre autres les huiles essentielles..... "bien plus nocives" apparemment que le covid, et des médicaments classiques pour lutter contre la grippe ( par exemple le chlorure de magnésium, le Zinc, la vitamine D et C...) laquelle grippe, par miracle, avait disparu.....La disparition de la grippe est un fait extraordinaire !!
L'interchangeabilité des membres de Pfizer et de ceux de Mac Kinsey
(1) pose question. Cette société privée est sulfureuse,
liée à plusieurs scandales, pro russe; elle a une aussi mauvaise
réputation que UBER : les deux ont des procédures judiciaires
attachées à leurs basques et reluisent pour leurs malversations.
Qu'à cela ne tienne. (2)
On retiendra, encore une fois, les relations personnelles et politiques de Macron
avec tout ce beau monde, qui rappellent celles qu'il a entretenues avec Benalla,
qui n'était autre qu'un voyou. On a vite tiré un trait là-dessus.
Pour en finir, notons que J F Delfraissy, Président de ce Conseil
fut interviewé sur France Info le 20-7-22.
Il dit en substance que le vaccin actuel "ne protège pas bien, mais
un peu quand même".... car les anticorps monoclonaux dégagés
par le vaccin ne peuvent rien contre les nouveaux variants, explique-t-il, et
voient leur efficacité s'évanouir. Mais ce serait "mieux
que rien" d 'être quand même vacciné. C'est le leitmotiv
de la radio depuis des mois;
Un article explique dans le Monde du 6-7-22.....que cette efficacité
moindre des vaccins est une évolution normale. Question : Pourquoi alors
entretenir l'idée de se faire vacciner dans ces conditions ? Les raisons
économiques reviennent évidemment au galop: faire du chiffre en
matière de vaccins et de tests, et satisfaire les actionnaires des labos..
Pourtant l'éditorial du Monde du 23-7-22 dit que le vaccin protège
contre les formes graves de la maladie. Etonnant en regard à ce qui est
dit précédemment par Delfraissy.
Il n'empêche que le Min de la Santé répète à
longueur d'émissions radios qu'il faut se refaire vacciner, surtout les
gens âgés et les femmes enceintes. C'est un harcèlement
bien pire que de la publicité, car il se prévaut de l'autorité
du Min de la santé.
Delfraissy a dit dans l'interview cité plus haut que nous avons maintenant des médicaments qu'on n'avait pas auparavent: des antiviraux, l'un par voie intraveineuse à titre préventif, de faible efficacité dit l'article nommé, l'autre en cachets (Paxlovid ). Celui-ci serait très efficace, selon lui, pris dans les 5 jours après les premiers signes. Delfraissy reproche, tout comme l'article, aux médecins de n'en faire qu'un usage limité, alors qu'on est paré avec ce médicament face à une nouvelle déferlante, dit-il.... Qu'en pense les médecins ?? Ils hésitent en raison des effets secondaires....lesquels ne sont pas nommés ! Les médecins en général ne le préconisent pas.
Un médecin interrogé par nous dit que la procédure d'utilisation
est compliquée, et que la façon dont il est vanté par les
structures pharmaceutiques pose question, et fait fortement hésiter.
Ce médecin n'est pas étonné par la défiance générale
des médecins vis à vis des anti-viraux.
Finalement Delfraissy parlait au nom de qui ? Dun Conseil "indépendant"
??
......
Le nouveau Conseil comporterait plus de personnalités extérieures,
aurait un rôle de veille, d'anticipations, et de conseil sur la santé
en général !!
Un grand doute se manifeste car rien n'a encore été fait au niveau
des hôpitaux où tout laisse croire que le gouvernement laisse pourrir
la situation et ne veut pas répondre aux demandes maintes fois exprimées
concernant les nominations et les salaires...De nombreux médecins désertent
l'hôpital, aggravant son cas, en allant vers le privé. Le parlement
va-t-il se saisir de cette situation ?
Faut-il attendre une déferlante sociale du type du Sri Lanka (prise dassaut
du parlement) dont on a bp parlé, ou du Panama, dont on a peu parlé,
au mois de juillet 2022 ???
Nous ne savons pas aujourd'hui où en sont les poursuites contre Mac Kinsey,
contre Cap Gémini. Y a-t-il eu plainte contre Macron sur son rôle
occulte en faveur de UBER ??
Silence radio pour l'instant.
(1)AamirMalik, vice pdt de Pfizer, nouveau directeur à linnovation,
le 21-8-21, était consultant chez Mac Kinsey ;
De même Stephen Hoge, Pdt de Moderna , était partenaire à
Mac Kinsey de juillet 97 à sept 2001
(2) Une commission du sénat a porté plainte contre Mac Kinsey
(Avant que le sénat ne porte plainte nous notions ceci :
Mac Kinsey a obtenu 1600 missions en 5 ans en France. Macron est au cur
d'un scandale !
329 millions deuros de chiffre daffaire annuel pour Mc Kinsey et
0 euro dimpôt payé en France depuis 10 ans.
22-2-22)
("Vendredi 25 mars 2022 :plainte du Sénat: En application
de larticle 40 du code de procédure pénale, le Sénat
a saisi la justice pour une suspicion de faux témoignage devant
la commission denquête sur linfluence croissante des cabinets
de conseil sur les politiques publiques.
Le 18 janvier 2022,un directeur associé du cabinet McKinsey a déclaré
sous serment devant la commission denquête sénatoriale
: "Je le dis très nettement : nous payons limpôt
sur les sociétés en France et lensemble des salaires
sont dans une société de droit français qui paie ses impôts
en France".
Or, lenquête des sénateurs atteste que le cabinet McKinsey
na pas payé dimpôts sur les sociétés
en France depuis au moins 10 ans. Ces faits ont été étayés
par deux contrôles sur pièces et sur place menés au ministère
de léconomie et des finances.
Les faux témoignages devant une commission denquête, aussi
appelés "parjures", sont passibles de sanctions pénales,
prévues par lordonnance du 17 novembre 1958 sur le fonctionnement
des assemblées parlementaires.
Dans le respect de la séparation des pouvoirs, il appartient désormais
à la justice de statuer sur ce signalement du Sénat."
D'après Wikipedia MacKinsey serait un escroc international)
(en octobre 22 il sest passé tellement de choses tout lété, que les politiques et le bon peuple ont oublié tout ce qui précède. La justice interviendra-t-elle sur ces problèmes de fond ? Il y a peu de chances!)
Nous disions au début de cet essai que Macron aimait les voyous. Au-delà de la boutade, si Macron n'est pas gêné de travestir la réalité, de travailler avec un organisme qualifié complaisamment de scientifique alors qu'il est simplement une émanation du gouvernement, il n'est pas gêné non plus de travailler avec des organismes peu fiables et malhonnêtes, mais surtout de dilapider les finances publiques dans des opérations douteuses pour échapper précisément au travail des élus ou (et) des fonctionnaires du domaine de la santé entre autres. Ceci est d'autant plus grave que le recours à des cabinets de conseil a été caché aux élus. Ce recours s'est multiplié, on n'en découvre l'ampleur qu'en 2023.
Tous ces organismes ont travaillé pour le conseil des Ministres. Ce sont des organismes ad hoc, tous dits scientifiques, sans aucune indépendance.
Le Conseil dorientation des retraites (COR) a été créé en 2000 pour étudier la question de la retraite en France. Le COR est un service du Premier ministre, membre du réseau coordonné par France Stratégie (1). Il s'agit dune structure pluraliste et permanente, associant des parlementaires, des représentants des partenaires sociaux, des experts et des représentants de lÉtat français.
Le Conseil est composé de quarante-et-un membres. Il réunit des élus, des représentants des organisations représentatives des employeurs, des travailleurs indépendants et des salariés des secteurs privé et public, des représentants des familles et des personnes âgées, les directeurs des administrations centrales principalement concernées par les questions de retraite, ainsi que des personnalités qualifiées, choisies pour leur expérience et leur compétence, dont quelques universitaires.
Le Conseil s'appuie sur un secrétariat général de huit personnes, placé sous l'autorité du président du Conseil. Le secrétariat général assure une fonction d'animation, d'expertise et de synthèse : il commande aux administrations et caisses de retraite les travaux permettant d'alimenter la réflexion du Conseil, élabore les documents d'analyse et de synthèse constituant les dossiers mensuels, et prépare les projets de rapport en vue de leur adoption.
Le Conseil est présidé aujourdhui (2023) par Pierre-Louis Bras, inspecteur général des Affaires sociales (IGAS),
(1)Il est institué, auprès du Premier ministre, un Commissariat
général à la stratégie et à la prospective.
(Décret n° 2013-333 du 22 avril 2013 portant création du Commissariat
général à la stratégie et à la prospective)
(article à reprendre et à compléter)
Une polémique: l'article de Hervé le Bras contre le COR (le Monde 5 et 6-2-23): scénarios du COR irréalistes
Conclusion
Doublage des fonctionnaires de la fonction publique;
Dessaisiement de ces fonctionnaires
Casser les services publics
Caractère semi- caché de ces travaux
Macron fait ce qu'il veut avec des agents à ses bottes et tente de se donner un aura scientifique